Romain DELABEYE : PTSI - PT* (2015-2017)

École intégrée : Institut Supérieur de Mécanique de Paris (SUPMECA)

Objectif professionnel : Ingénieur.

 

1. Un début d’études timide...

C’est en classe de seconde que j’ai commencé à envisager des études d’ingénieur. La filière S-SI m’a conforté dans ce choix, j’étais alors très intéressé par les mathématiques et la SI. Cependant, durant ces années de lycée, je n’ai jamais travaillé dur, et je tenais aux activités extra-scolaires (sport, jeux…). Je me suis donc orienté vers une prépa intégrée similaire à une « PTSI/PT », en me disant que j’étais certain d’obtenir un diplôme, et que le travail à fournir serait moins important qu’en CPGE classique.

 

2. La naissance d’une passion !

En réalité, même en prépa intégrée, le rythme est soutenu, cela permet de voir énormément de notions en très peu de temps, et c’est ainsi qu’est née ma passion pour les sciences ! Deux années ont passé, m’a été donné le choix de passer dans le cycle ingénieur de mon école (ICAM), auquel j’ai préféré l’entrée en classe de PT* au lycée Couffignal. Je désirais connaître mes limites en terme de capacité de travail!

 

3. L’intérêt de la filière PTSI/PT.

La filière PTSI/PT a l’avantage de récompenser le travail ! Dans la majorité des cas, les élèves qui travaillent sérieusement et régulièrement obtiennent l’école qu’ils souhaitent. Cela vient aussi du fait qu’il y a peu d’élèves inscrits dans cette filière (moins de 2400) pour un nombre important de places dans d’excellentes écoles (550 aux Arts et Métiers, 100 aux Centrales, 45 aux ENS, 180 aux Concours Communs Polytechniques…), et globalement, environ 80 % des élèves intègrent une école après les concours.

De plus, la PTSI/PT comporte une dominante de sciences industrielles (beaucoup de mécanique, de l’électronique et de l’informatique) avec beaucoup de travaux pratiques. Cet enseignement est bien plus « pratique » que les mathématiques ou même la physique, j’ai trouvé ça très stimulant ! Alors ce choix d’entrer en PT* était très peu risqué !

 

4. Épanouissement au lycée Louis Couffignal.

C’est ainsi que j’ai découvert le lycée Couffignal. La ville de Strasbourg est très agréable, les grands espaces verts et le complexe sportif du lycée offrent un excellent cadre de vie. De plus, la plupart des élèves sont à l’internat (il y a de la place pour tout élève en faisant la demande). A l’internat, il y avait toujours quelqu'un pour m’expliquer ce que je ne comprenais pas, ou faire avec moi certains exercices afin de vérifier des résultats. En retour, lorsque l’on me demandait une explication sur un cours/exercice, cela me permettait de bien assimiler le cours/exercice en question. Je n’ai absolument pas vécu cette année comme une compétition, au contraire.

Les professeurs sont aussi très présents dans la vie du préparationnaire ! Tous sont très disponibles. Leur but est notre réussite, et pour le mener à bien, ils sont à notre écoute : il est possible de demander des fiches sur un sujet mal maîtrisé, ou des exercices supplémentaires… Et les contrôles sont réguliers, un devoir écrit et deux khôlles par semaine au minimum. Ce système me permettait de détecter très rapidement si je prenais du retard dans une matière ou non.

En résumé, mon objectif est atteint, j’ai à présent une base solide en sciences, je suis bien plus efficace et organisé qu'auparavant, et j’emporte avec moi de nombreux bons souvenirs !

 

Je suis à Supméca Paris depuis quelques semaines maintenant, et je constate que j’ai été très bien préparé à l’école d’ingénieur, aussi bien en terme de technique que d’organisation.