Maxime FUCHS : PCSI - PSI* (2015-2017)

École intégrée :  L’IMT Lille Douai (anciennement Mines de Douai)

Objectif professionnel : Ingénieur

 

1. Le lycée
J’ai obtenu mon bac S option SI en 2015, au lycée Louis Couffignal de Strasbourg avec une mention bien. C’est durant ma terminale que les profs ont commencé à me parler de la prépa et de ce qu’elle offrait, d’autant plus qu’il y avait des CPGE à Couffignal.


2. Le choix de la prépa
Ayant toujours eu des facilités dans les matières scientifiques et n’ayant pas une vision très précise
de ce que je souhaitais faire dans le futur, je désirais trouver quelque chose qui me fermait le moins de portes possible.

J’ai hésité entre la prépa et la prépa intégrée (pas la fac, parce que j’ai besoin d’être encadré et qu’on me pousse à travailler), mais la prépa intégrée me « forçait » à rester dans l’école choisie après les deux ans. De plus, Couffignal proposait une classe prépa, ce qui était un réel avantage pour moi géographiquement.

Bien que j’ai fait de la SI pendant le lycée, j’ai préféré passer en PCSI, parce que j’avais plus d’intérêt pour la physique que pour les sciences de l’ingénieur. Je me suis également dit que ce que j’ai fait en lycée me permettrait de mieux comprendre ce que l’on ferait en prépa (et ce fut le cas).


3. La prépa
Comme dit, à la sortie du lycée, j’avais besoin d’être encadré et qu’on me donne des choses à faire pour que je travaille. J’ai été servi. La première année fut assez lourde. Beaucoup de nouvelles connaissances, beaucoup de travail (exercices, devoirs maisons, TP, DS…). La deuxième était, selon moi, plus légère au niveau de la quantité de travail, mais l’équilibre est rétabli avec les révisions pour les concours.
Le fait qu’il y ait beaucoup de choses à faire et à apprendre nous force à créer un rythme de travail et une façon de travailler plus précise.
La prépa a été pour moi, une nouvelle façon d’apprendre et une nouvelle façon de concevoir et traiter des problèmes. Je retiens toujours, que ce que nous avons appris, c’est de trouver la meilleure façon de résoudre un problème, et pas seulement de trouver la solution.
Personnellement, j’ai également pu combiner études et sport et c’est aussi ce qui me permettait de décompresser et de garder la motivation pour les cours et les concours. Bien que la charge de travail est très importante, je conseille de continuer une pratique sportive (ou au moins d’essayer au début).
Les concours sont un passage assez rude (surtout les oraux) mais je m’en suis sorti pas trop mal.
Admissible à plusieurs écoles centrales et aux Arts, j’ai finalement choisi l’école des mines de Douai pour l’aspect généraliste que cette école présente (toujours dans l’optique de fermer le moins de portes possible).


4. Après la prépa
L’école d’ingénieur et la prépa sont deux mondes différents. Certes il y a moins de travail, mais il faut quand même travailler un minimum pour valider ses semestres. Les notes ont également moins de valeur car l’objectif est seulement d’avoir une note suffisante pour passer, et non d’être parmi les meilleurs, sauf s’il y a un objectif de semestre à l’étranger (car s’il y a des sélections, ce sont les notes qui déterminent qui part).
Autre grande différence, on se rapproche du métier. Bien que les enseignements soient très variés en école d’ingénieur généraliste, on se rapproche déjà plus du concret, ce qui est motivant. (ce qui doit être encore plus le cas en école spécialisée)
Je garde une bonne expérience de la prépa. Des liens ont été tissés, et c’est quand même une autre façon de vivre. Je ne regrette pas ce choix, car les possibilités par la suite sont grandes et cela nous permet de vivre d’autres expériences encore plus grandes.